L’association des Journalistes-écrivains pour la nature et l’écologie (JNE) et l’université Dauphine-PSL ont procédé mercredi 22 octobre à la remise des Prix et Bourses du journalisme environnemental 2025, établis grâce au soutien de la Fondation Madeleine, abritée par la Fondation Dauphine.
Prix du journalisme environnemental
Le Prix du journalisme environnemental a été attribué à Hortense Chauvin pour son article Elargir la Seine, ou la mise à mort d’une cathédrale du vivant, écrit pour Reporterre, saluant ainsi la qualité de son écriture et de son enquête (lire ici). Un prix d’un montant de 1000 euros lui a été décerné.
Deux mentions spéciales, dotées chacune de 500 euros, ont été attribuées.

L’une à Hugo Coignard et Lucas Martin-Brodzicki du collectif Enketo pour leur enquête de terrain Scandale des PFAS : des boues contaminées épandues sur plus de 1100 ha de culture de l’Est lyonnais écrite pour Médiacités (lire ici ou à télécharger là)
L’autre à Bérengère Lafeuille pour son article A la recherche d’une protection anti-loup, paru dans la revue L’éleveur laitier pour son approche nuancée et documentée d’un sujet complexe (à télécharger ici).
Prix du journalisme environnemental catégorie étudiants
Le Prix du journalisme environnemental catégorie étudiants a été décerné à Grégoire Landoyer, étudiant au CFJ, auteur de la vidéo Le problème de l’avion n’est pas celui que vous croyez. Il y a pire pour la qualité de son enquête journalistique et pour la forme de sa vidéo qui s’adresse à un public large (à visionner ici).

Une mention spéciale a été attribuée à Nils Leprêtre, étudiant à l’IPJ, pour la qualité de son article Eau potable polluée : les campagnes sous pression ; une enquête qui a su montrer de manière concrète et avec nuance la complexité de ce sujet qui fait la une de l’actualité (lire ici).
Bourse du journalisme environnemental
Deux bourses du journalisme environnemental d’un montant de 2500 euros chacune ont été attribuées.

L’une à Marie-Aimée Copleutre, pour sa contre-enquête sur les crédits carbone en Amérique latine.
L’autre à Adèle et Adrienne Surprenant, pour leur projet original sur les migrations climatiques alliant texte et photos.

Enfin, le jury a décerné un coup de cœur à Nils Sabin pour son projet de reportage sur les conséquences humaines et écologiques de la déforestation au Paraguay.
Un grand merci à la Fondation Madeleine sans laquelle rien de tout cela n’aurait été possible.
Merci également à l’université Dauphine-PSL et à la Fondation Dauphine pour leur soutien ainsi qu’aux membres du jury : Pascal Guénée (IPJ), Jacques Araszkiewiez (Ecole de journalisme de Cannes), Stéphanie Monjon (Dauphine), Valérie Jeanne-Perrier (Celsa), Stéphanie Lebrun (CFJ), Charlotte Dorn (CUEJ), Thierry Horn (CFJ), Olivier Aballain (ESJ) ainsi que Louisette Gouverne, Christel Leca, Nathalie Tordjman et Françoise Récamier (JNE).
Légende de la photo du haut : de gauche à droite, Louisette Gouverne (JNE), Carine Mayo (JNE), Stéphanie Monjon (Dauphine), Thierry Hornet (CFJ), Bérengère Lafeuille (lauréate), Hortense Chauvin (lauréate), Lucas Martin-Brodzicki (lauréat), Nils Leprêtre (lauréat), Grégoire Landoyer (lauréat) et en visio-conférence Jacques Araszkiewiez (Ecole de journalisme de Cannes), Marie-Aimée Copleutre (lauréate), Valérie Jeanne-Perrier (Celsa) et Adèle Surprenant (lauréate) © Guillemette Yver




