L’objectif de JEM (Association de journalistes environnement Méditerranée) est de renforcer le développement des échanges d’informations environnementales entre les pays du pourtour de la Méditerranée en abordant les défis spécifiques des zones côtières (sècheresse et conflits de l’eau, montée des eaux, agriculture, tourisme, transport, deltas, biodiversité …).
par Dominique Martin Ferrari
« Les médias ont un rôle crucial dans la perception qu’a le public du changement climatique, de sa compréhension et de sa volonté d’agir », souligne le Giec, dans son rapport d’avril 2022. Les lecteurs attendent eux aussi un traitement des médias à la hauteur de ces enjeux. Pour être à la hauteur de l’urgence écologique, un journaliste se veut précis, indépendant, transparent. Il révèle les conflits d’intérêts, Il sait questionner les acteurs économiques, financiers, politiques et leur rôle dans la crise écologique, dans le retard accumulé face à l’urgence.
L’AJE et les JNE, deux grandes associations françaises défendant les questions environnementales, ont entendu cet appel et se sont engagées. Très tôt, elles ont questionné la circulation de l’information centralisée par les grands médias parisiens. Lentement a muri le projet d’une nécessaire régionalisation. Entre local et global, la question environnementale est de plus en plus complexe. Sciences, politique, société, géopolitique, économie, mêlent leur vérité. S’attaquer au complexe signifie qu’il est crucial de faire preuve de vigilance face aux promesses, d’étudier et d’évaluer. Les décisions mondiales ou européennes relayées à Paris méritent une analyse locale, là où souvent se trouvent les premières solutions.
De ce constat est née JEM, l’association des journalistes environnement Méditerranée, dont l’objectif est de renforcer le développement des échanges d’informations environnementales entre les pays du pourtour de la Méditerranée en abordant les défis spécifiques des zones côtières (sècheresse et conflits de l’eau, montée des eaux, agriculture, tourisme, transport, deltas, biodiversité …).
JEM espère répondre à une génération fortement informée par les réseaux sociaux qui a besoin de sens, de réponse, de tri, et reste très méfiante à l’égard des médias. JEM n’est pas une association de défense de la Méditerranée. JEM n’a pas non plus la puissance des grandes ONG comme Reporters Sans Frontières ou Amnesty International.
JEM, c’est un engagement pour une mise en valeur, une facilitation du travail des journalistes, et pour une meilleure circulation d’une information juste et sourcée sur l’environnement. Il s’agit de rendre compte de l’état environnemental de la Méditerranée devenue « laboratoire » du dérèglement climatique mondial. Ainsi, JEM couvre le littoral, de l’Espagne à l’Egypte , de la rive nord à la rive sud. JEM espère travailler avec un réseau d’agences de presse nationales et régionales, en lien avec le PAM, le PNUE, l’UNESCO, le Plan bleu, des chercheurs et experts, des ONG actives de longue date, pour la protection du bassin méditerranéen et les ODD horizon 2030. De nombreuses tentatives de regroupement des journalistes du bassin méditerranéen existent. Il ne s’agit pas fde aire concurrence à l’existant, mais de s’en inspirer, de faire en sorte que JEM soit une plus-value.
Forte d’une quinzaine de journalistes, JEM doit encore renforcer sa présence en Italie, Espagne, Egypte. Elle est présidée par une journaliste honoraire spécialisée dans l’environnement et pionnière dans ce secteur, Dominique Martin Ferrari, membre du bureau de l’AJE et adhérente des JNE .
Novembre sera consacré à la recherche de deux vice président(e)s. Le bureau+ CA est composé de 11 membres et se réunira (dès que les conditions le permettront) une fois par mois en visio ou présentiel. Tous les deux mois seront organisées des rencontres thématiques.
La première a lieu le 9 décembre : Après Belem : résultats de la COP, situation Méditerranée, plan larocain ENR et résumé de décisions Climate Chance pour l’Afrique. Pot pour fêter la naissance de JEM.
Des voyages de presse N/S sont en préparation.
L’association se propose d’établir deux cahiers thématiques annuels où pourront être repris les papiers déjà diffusés, et des études des amis scientifiques.
Le site internet sera disponible avant la fin de l’année et le mail est : jem.environnement@gmail.com (en attendant le 1° décembre, utiliser pour plus de sécurité dmartinferrari@gmail.com)
Adhésions : journalistes 40 euros, amis/club 50 ou 100 euros
Dans l’attente de vous compter parmi nous
Bien cordialement




