En Syrie, l’État islamique profite de la chute du régime et des conditions de vie précaires pour signer son retour. De rares projets écologistes tentent de lutter contre la désertification, la pauvreté et la radicalisation.
Raqqa (Syrie), reportage
Un vent poussiéreux balaye les rues d’al-Chaddadeh, ville marginalisée du nord-est syrien. La localité dégage une impression de délabrement, avec ses routes accidentées parsemées de checkpoints militaires et ses bâtiments délabrés. Dans une école publique, une scène curieuse se déroule sous les yeux des écoliers : une cinquantaine de femmes, portant le voile intégral par tradition religieuse ou pour se protéger de la morsure du soleil et du sable, plante des graines de pistachiers dans des sacs de terreau répartis dans la cour de récréation.
« Ces plants seront distribués aux volontaires et à leurs familles pour qu’elles les fassent pousser et puissent en tirer un revenu. C’est le premier projet environnemental dont j’entends parler dans toute l’histoire de la ville », explique fièrement Nada el-Helou, directrice de l’école et membre de l’association Les Tresses vertes, qui a lancé le projet en coopération avec les autorités locales de l’administration autonome kurde.
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