Format réduit (19,3 x 25,8 cm), couverture souple, pour cette réédition du Grand Atlas du climat, un beau livre paru en 2023 avec surtout une réactualisation qui tient compte des évènements de 2024 : le cyclone Chido qui a dévasté Mayotte, les inondations exceptionnelles de Valence, les méga feu de Los Angelès. Notons également l’ajout d’une double page intitulée « Vers une France à +4°C en 2100 » avec une projection de la hausse des températures en France dans une infographie très explicite.
Olivier Nouaillas, l’auteur de tout ce qui concerne la France, a écrit un nouvel épilogue qui est un cri d’alerte sur la situation critique à laquelle nous sommes parvenus. Dans l’épilogue de l’édition précédente, il voulait encore croire à un avenir vivable. Entre ces deux éditions, outre les évènements dramatiques signalés ci-dessus, la publication du rapport sur l’état du climat de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) enfonce le clou : « Il faut sonner l’alerte maximale face au rythme effréné du changement climatique ». Olivier Nouaillas rappelle notamment que l’année 2024 a été la plus chaude jamais enregistrée depuis 1850 et que les émissions mondiales de CO2 d’origine fossile continuent à augmenter. A ces mauvaises nouvelles, il faut ajouter l’élection de Donald Trump, ennemi juré du multilatéralisme, antiscience et climatosceptique revendiqué.
Malgré tous ces signaux négatifs, ce n’est pas une raison de baisser les bras. Comme le dit Jean Jouzel, « il faut continuer à se battre pour chaque dixième de degré en moins ». Il faut continuer à se battre aussi pour que la COP 30 qui aura lieu du 10 au 21 novembre 2025 à Belem en Amazonie soit une réussite. Une double page explique pourquoi c’est la dernière chance d’éviter une rupture irréversible du système climatique.
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Éditions Glénat, 240 pages, 30 € – www.glenat.com
Contact presse : Romane Dargent. Tél.: 06 43 24 76 90 – romane.dargent@glenat.com
(Danièle Boone)
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