Hausse de la température de surface, pollution plastique et perte de la biodiversité… Toutes les zones de l’océan sont désormais affectées par les activités humaines, selon un rapport du programme européen Copernicus.
Les plus vieux habitants de l’océan reconnaissent-ils encore la mer dans laquelle ils sont nés ? Les requins du Groenland, les praires d’Islande et les baleines boréales — qui ont, pour certains, plusieurs centaines d’années — doivent sans aucun doute la trouver méconnaissable, se dit-on en lisant la neuvième édition du rapport sur l’état de l’océan du programme européen Copernicus.
Publié mardi 30 septembre, il révèle qu’aucune parcelle de ce vaste territoire salé, qui couvre plus de 70 % de la surface du globe, n’échappe aux conséquences des activités humaines. Des fosses du Pacifique aux murs de vagues du Cap Horn, des eaux chaudes de l’Équateur aux rives glacées du Groenland : ces zones sont affectées par les rouages de la triple crise planétaire que sont le changement climatique, la perte de biodiversité et la pollution plastique.
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