La démocratie subit les assauts de l’extrême-droite, la désillusion liée à l’exercice du pouvoir des partis politiques aux affaires depuis des décennies et, corollaire, la perte de confiance dans les institutions.
En matière environnementale, c’est encore plus vrai peut-être, alors que seul le processus démocratique permet de s’assurer l’acceptabilité de mesures qui vont s’avérer de plus en plus contraignantes face à la situation qui se dégrade très rapidement. L’appel à la construction d’une démocratie différente vient des rangs militants pour le respect de la nature et de tous les vivants.
On accuse parfois la démocratie de prendre trop de temps. Mais, comme nous l’a dit un jour Éric Gauthier, à l’initiative de l’expérimentation de Sécurité sociale de l’alimentation de Cadenet dans le Vaucluse : « Comme nous n’avons plus le temps de nous tromper, prenons celui de faire les choses de façon à ce qu’elles marchent bien du premier coup. »
avec
● Danièle Bacheré, de la coopérative Oasis du Coq à l’âme
● Jérémy Dumont, du collectif Nous sommes vivants
● Antoine Gaillard, membre de l’Atelier paysan, du Collectif SSA et administrateur de la Fédération des Associations de Maintien d’une Agriculture Paysanne de Picardie (FAMAPP)
Cette table ronde était animée par Carine Mayo et Isabelle Vauconsant, journalistes.