Ethnobotaniste, docteur ès Sciences du Muséum national d’histoire naturelle, François Couplan enseigne depuis 1975 les utilisations des plantes sauvages sous forme de stages pratiques et propose une formation en ligne pour explorer les rapports entre l‘homme et le monde végétal. À ses études scientifiques, il joint une expérience de terrain approfondie. Il est aussi l’auteur de nombreux ouvrages sur les plantes et la nature, et a créé le Collège pratique d’ethnobotanique qui forme à la transmission des savoirs sur les plantes. La transmission, sa passion. Cette nouvelle édition, enrichie comportant une quarantaine de nouvelles plantes, en est une illustration.
Si des ouvrages existent sur l’origine des noms des animaux, rien de tel sur les plantes. On pourrait presque même résumer l’ouvrage par la biologie des plantes par leurs noms. D’ailleurs, le livre s’ouvre sur les questions : pourquoi connaître la signification des noms des plantes ? Comment nommer les plantes ? D’où proviennent les noms des plantes ? L’auteur nous explique pour les plantes sauvages, mais aussi pour les légumes, les condiments, les fruits comme pour les plantes ornementales.
Savoir nommer est essentiel, notamment dans le cas des plantes dont l’étymologie révèle souvent une partie de l’histoire et des usages qui en sont faits. Celle, par exemple, des pâquerettes dont les fleurs éclosent à l’approche des fêtes de Pâques, celle de la berce dont l’apparence « mal léchée » fait penser à un ours (Bär, en allemand), celle aussi de la belladone, d’origine italienne, utilisée pour vivifier le regard des belles femmes (bella donna) ou encore du calice enflé de l’alkékenge qui lui vaut son nom d’« amour en cage ». Un bien bel ouvrage, aussi divertissant qu’intéressant.
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Éditions Quae, 228 pages, 32 € – www.quae.com
Contact presse : Juliette Medina. Tél 06 71 15 24 28 – juliette.medina@inrae.fr
(Gabriel Ullmann)
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