Promenades naturelles dans le Haut Bugey

Dans le Haut Bugey (Ain), les seuls espaces naturels réellement en libre évolution végétale – mais pas animale car la chasse s’exerce partout – sont les friches et les forêts spontanées éparpillées.

par Jean-Claude Génot *

Ayant séjourné une semaine par mois entre septembre 2021 et août 2022 dans le Haut Bugey (Ain), territoire situé entre les gorges de l’Ain et la chaîne du Jura, j’ai parcouru les chemins et sentiers de randonnée de la haute vallée de l’Ain et du plateau d’Hauteville, dominés par les forêts et les prairies.

Dans le massif jurassien, région calcaire, le paysage se décline selon un florilège de mots qui rappellent les cours de géologie : anticlinal ou mont, synclinal ou val (en terme jurassien), combe (vallée profonde), crêt (escarpement rocheux bordant une combe), cluse (coupure encaissée perpendiculaire à une chaîne de montagne), ruz (vallée creusée perpendiculaire à un anticlinal) et lapiaz (rainures superficielles creusées par les eaux). Le sous-sol est un mille-feuille de près de 2000 mètres d’épaisseur avec une alternance de calcaires massifs et de marnes aux fortes proportions d’argile. Au pays du morbier et du comté, ce massif karstique est un véritable gruyère qui regorge de cavités naturelles, de grottes et de gouffres dont un, observé près des gorges de l’Ain en pleine forêt, d’une profondeur de 120 mètres et juste signalé par une simple clôture autour du trou béant.

Sur la commune de l’Abergement de Varey se trouve la roche fendue, un phénomène géologique spectaculaire. Ce dernier correspond à une large fracture ouverte en bordure d’un plateau. Cette fente s’étend sur une centaine de mètres, pour une largeur d’une dizaine de mètres. Cette profonde tranchée (au maximum 20 mètres) s’est formée à la suite d’un glissement des couches calcaires sur des bases plus plastiques. La roche fendue est envahie par la végétation et bordée d’une clôture. Sur l’anticlinal faisant face au village de Cormaranche-en-Bugey, en s’enfonçant dans la forêt on peut observer non loin de la crête un mur composé de bancs compacts de petits coquillages fossiles sur plusieurs dizaines de mètres qui correspond au compartiment surélevé lors de la formation d’une faille. Au pied de ce mur, j’ai trouvé une crotte identifiée par un spécialiste comme étant celle d’un lynx.

Près d’Hauteville se trouve le trou de la marmite, un autre phénomène géologique intéressant. Ces marmites de géant, ainsi nommées, sont des dépressions circulaires naturelles creusées par l’action d’un torrent. C’est dans le surplomb rocheux situé au-dessus du trou de la marmite que vivent des chamois. Une froide matinée de février, deux individus sortent de la forêt et apparaissent sur une zone d’effondrement suite à une extraction de matériaux. L’un se réfugie dans la végétation assez vite tandis que l’autre s’arrête, me fixe, et se laisse prendre en photographie avant de poursuivre son ascension pour disparaître dans la forêt. La grotte du Cerdon se trouve dans la reculée du même nom, un fond de vallée en cul-de-sac aux parois abruptes. Cette reculée est célèbre par le vin mousseux produit dans le vignoble qui occupe une grande partie de ses versants. Les concrétions calcaires de la grotte sont spectaculaires. On y a trouvé de la faune et de la poterie attribuable à l’Age du Bronze et on estime que cette grotte a servi de refuge à partir du paléolithique supérieur.

La vallée de l’Ain abrite une autre reculée, celle de Corveissiat. La falaise du fond de vallée mesure 50 mètres et certaines maisons du village ont été construites juste en bordure. Au pied de cette paroi, se trouve une grotte fermée au public et une petite cascade dans un cadre sylvestre assez sauvage. La vallée de l’Albarine entaille profondément le plateau d’Hauteville (c’est plus un val peu profond qu’un plateau). Il s’agit aussi d’une reculée au fond de laquelle ce cours d’eau qui prend sa source sur le « plateau » se précipite d’une hauteur de 115 m pour former une cascade vertigineuse nommée la Charabotte. L’année 2022, chaude et peu enneigée, a eu pour conséquence une cascade nettement moins spectaculaire. Dans ses gorges boisées, l’Albarine se fraye un chemin au milieu de gros blocs couverts de mousses où j’ai pu observer le cincle plongeur ou merle d’eau et la bergeronnette des ruisseaux pendant la saison de nidification. De nombreux éboulis se sont développés sur les pentes de la reculée jusqu’au village de Chaley, dominé par de nombreuses falaises. Au printemps, ces falaises abritent des hirondelles de rochers et le grand corbeau, toujours présent dans ce secteur, y niche certainement.

Le chamois dont les effectifs pourraient être plus nombreux dans le Haut Bugey © J.C. Génot

Cette vallée de l’Albarine abrite une petite population de chamois. Selon le maire de Chaley, rencontré par hasard lors d’une sortie, les chamois viennent parfois de bon matin brouter l’herbe du camping. En ce qui me concerne, une rencontre « éclair » avec un chamois s’est produite au-dessus de Lacoux, petit village qui surplombe la vallée de l’Albarine. En descendant par un chemin de l’éperon rocheux qui domine le village, un chamois est littéralement tombé du versant abrupt surplombant ce chemin pour rebondir et disparaître aussitôt en aval dans une forte pente boisée, à peine le temps de réaliser que cette rencontre avait bien eu lieu. Enfin, il existe un site paléontologique à Hautecourt-Romanèche où l’on peut voir, sur une dalle calcaire, des empreintes de pas de dinosaures sauropodes (dont fait partie le célèbre diplodocus) vieilles de 150 millions d’années. C’était l’époque du Jurassique supérieur à l’ère secondaire où la région était recouverte d’une mer peu profonde. Ce bond en arrière dans l’histoire de la Terre donne le vertige car il nous met en perspective avec un temps qui paraît infini.

La mousse recouvre tous les arbres dans ce vallon humide de la vallée de l’Ain © J.C Génot

Les forêts sur sol calcaire abritent une diversité végétale bien supérieure à celle des sols gréseux du massif Vosgien où j’habite. J’ai ainsi dénombré 22 espèces d’arbres et arbustes, majoritairement feuillus, sur une dizaine d’hectares près de la cascade de la Fouge (commune de Cerdon) sur un sol riche couvert de lierre avec la présence du cyclamen d’Europe. Dans de nombreux vallons, les arbres sont couverts de mousses qui pendent parfois aux arbres, donnant ainsi à ces forêts l’aspect irréel d’un décor de conte de fées.

Un lichen rare : Lobaria pulmonaria © J.C. Génot

Je n’ai observé qu’une seule fois le lichen pulmonaire (Lobaria pulmonaria), espèce rare et menacée en Franche-Comté (1). Il était sur le tronc d’un hêtre de dimension modeste (pas plus de 40 centimètres de diamètre), situé au bord d’un ruisseau dans un vallon humide et froid non loin de la station de La Praille, sur la commune d’Hauteville. Ce lichen est lié aux vieux feuillus dans des zones humides et pluvieuses. Il est menacé par la pollution atmosphérique et par la sylviculture, notamment par l’élimination des vieux arbres et les coupes rases. A l’inverse, j’ai pu constater la présence à plusieurs endroits du splendide lis martagon, qui pousse dans des forêts claires, en lisière de coupe rase colonisée par l’alisier blanc, le sorbier des oiseleurs et les épilobes et en bordure d’une ancienne piste de ski.

La bonne surprise est venue de l’if, qui accompagne la hêtraie et la hêtraie-sapinière, apprécie les sols calcaires et les climats humides et froids. Ce conifère a été très présent durant la période Atlantique de l’Holocène, mais il a fortement régressé à cause de sa surexploitation pour son bois, de son élimination à cause de sa toxicité et de son abroutissement par des ongulés sauvages ou des animaux domestiques (2). Quelle ne fut pas ma surprise de trouver plus d’une cinquantaine d’ifs dans le bois d’Esclaz sur le plateau d’Hauteville au sein d’une hêtraie calcicole en bordure des gorges de l’Albarine. Certains dépassaient les dix mètres de hauteur et si les diamètres de certains spécimens semblaient modestes, ils n’en avaient probablement pas moins d’une centaine d’année car l’if pousse lentement à l’ombre des hêtres. J’ai vu également un individu dans une forêt de pente au bord d’un sentier. Un connaisseur des forêts locales m’a confié qu’on trouvait des ifs principalement dans les zones peu ou pas exploitées. Autre originalité dans les forêts du Haut Bugey : les chênaies thermophiles qui bordent les falaises, notamment celles de la vallée de l’Albarine. Le sous-bois clair est tapissé dès le début du printemps de plantes vernales comme le narcisse jonquille et la dent de chien. A l’étage collinéen, les forêts sont dominées par le chêne et le charme, avec du chêne pubescent sur les versants bien exposés (3). Dans certains vallons froids en montagne comme dans la vallée de l’Ain, l’érable sycomore est présent. Dans certaines zones alluviales, le frêne est dominant. Le sous-bois de nombreuses forêts était occupé par des peuplements denses de buis aujourd’hui entièrement morts. C’est l’invasion de la pyrale du buis survenue entre 2017 et 2019 qui en est la cause. On peut voir, çà et là, certains buis rejeter quelques brins, mais cela reste anecdotique. Sur les crêtes, se détachent facilement les cimes sèches des sapins et des épicéas dépérissant, victimes des scolytes. Ces insectes xylophages s’en prennent aux arbres affaiblis par la sécheresse.

Entre 900 et 1 000 mètres, en automne j’ai entendu à plusieurs reprises le casse-noix moucheté, oiseau typique des forêts de conifères et j’ai vu deux individus en vol au printemps. Parmi les autres oiseaux qui ont retenu mon attention : le bouvreuil, la mésange huppée, le bec croisé, le pic noir, la chevêchette et le pinson du nord en hiver. Malgré de très nombreuses sorties, je n’ai pu observer que rarement des chevreuils et une fois deux écureuils. J’ai suivi la piste d’un lynx qui avait emprunté un chemin enneigé sur une distance de près de 600 mètres avant de quitter le chemin pour s’enfoncer en forêt dans une neige plus profonde. Ayant obtenu une information sur la présence d’un lynx près d’un col, je me suis mis à l’affût dans mon véhicule pour observer un versant boisé en lisière de prairies. Bilan : pas de lynx, mais cinq chevreuils aux allures délicates avec en permanence un guetteur.

Le narcisse des poètes, espèce protégée, pousse dans les prairies humides © J.C. Génot

Si la forêt domine la partie montagnarde du Haut Bugey, les prairies fauchées ou pâturées sont bien présentes dans les parties basses et sont parfois entièrement enclavées en forêt. On trouve des orchidées typiques des milieux calcaires dans des prairies de fauche sans engrais, des talus de chemins forestiers ou encore dans certaines friches herbacées. Le fameux narcisse des poètes pousse dans certaines prairies humides ainsi que la rare fritillaire pintade qui ressemble à une tulipe. De nombreux pâturages en pente sont en friche, colonisés par le genévrier, le noisetier et bien d’autres arbustes calcicoles comme le prunellier, le cornouiller sanguin ou l’aubépine. Au printemps, j’y ai vu les premiers crocus. Sur le plateau d’Hauteville, les fonds sont souvent marécageux. J’ai entendu la caille des blés dans le marais en Jarine à Corlier et l’alouette lulu non loin du marais de Vaux près d’Hautevillle où j’ai également observé le tarier des prés. Ce marais est l’une des zones humides les plus importantes du Bugey, situé dans une ancienne cuvette d’origine karstique colmatée par des boues glaciaires. Le plan d’eau des Lésines qui le jouxte abrite des espèces communes comme la foulque, le canard colvert, le héron cendré, le grand cormoran, la grande aigrette et le grèbe huppé. En hiver, j’y ai observé un harle bièvre.

Les vieux hêtres sont rares dans les forêts exploitées du Haut Bugey © J.C. Génot

Mais qu’en est-il de la naturalité de cette région « verte » ? Si on consulte la carte de France de la naturalité récemment établie, la chaîne du Jura affiche un haut degré de naturalité comme tous les grands massifs forestiers montagneux. Mais les critères globaux retenus pour établir cette carte, valables pour tout le territoire, ne permettent pas de préciser le degré de naturalité de ces forêts. La naturalité d’un écosystème est définie par son intégrité biophysique, la spontanéité de ses processus écologiques et sa continuité spatio-temporelle. Pour une forêt, les indicateurs de naturalité sont l’indigénat des espèces animales et végétales, la maturité, la structure, le bois mort au sol et sur pied, les dendro-micro-habitats, l’ancienneté de l’état boisé et l’étendue. Ainsi dans le Haut Bugey, les forêts ont soit une composition proche de l’état naturel, comme les chênaies-charmaies, mais une faible maturité, soit une maturité moyenne mais une composition artificielle, comme les hêtraies enrésinées avec le sapin et l’épicéa et les hêtraies-sapinières transformées en sapinières. De ce fait, la hêtraie pure enrésinée est bien difficile à distinguer de la hêtraie-sapinière. Le hêtre, une des plus importantes espèces autochtones, a fortement régressé au cours de l’histoire car il a été beaucoup exploité comme bois de chauffage ou pour produire du charbon de bois. On rencontre d’ailleurs çà et là des vieux taillis de hêtres, résultant d’anciennes exploitations intensives.

Cette artificialisation des forêts a été renforcée par la plantation d’épicéas sur d’anciens pâturages et se poursuit actuellement avec de nombreux projets de plantations d’espèces exotiques censées mieux résister au réchauffement climatique. Ces plantations sont réalisées dans la cadre du volet forestier du plan de relance : 200 hectares au total sont concernés dans le département pour un investissement de 2 millions d’euros, soit une manne de 400 000 euros pour les pépiniéristes et parmi les arbres plantés : 83 % de résineux avec en tête le douglas, le cèdre de l’Atlas et le sapin de Nordmann (4). Je n’ai vu aucune vieille forêt avec de très gros arbres, à l’exception d’un ou deux individus au milieu d’un peuplement rajeuni par l’exploitation. Le bois mort est surtout lié aux sécheresses et à l’action des scolytes ou d’un champignon comme dans le cas du frêne. Toutefois, les arbres secs ou dépérissants sont récoltés car le réseau de chemins forestiers est dense et permet une exploitation généralisée, à l’exception de certaines pentes et zones d’éboulis.

L’artificialisation de ces forêts sur le plan végétal s’accompagne d’un bilan mitigé en ce qui concerne certaines espèces animales sensibles. Le grand tétras n’est plus présent dans le Haut Bugey. Quant à la gélinotte, « on peut trouver encore des oiseaux isolés, mais plus de reproduction depuis une quinzaine d’années en dessous de 1200 m d’altitude » selon Jean Schatt, spécialiste de l’espèce (5). Le chamois et le cerf sont présents, mais pourraient certainement avoir des effectifs supérieurs. Le cerf est implanté sur la frange est du Haut Bugey et dans le pays de Gex plus au nord, mais comme le signale l’Atlas des mammifères d’Auvergne Rhône-Alpes : « La pérennisation des populations sur ces secteurs marginaux reste néanmoins à confirmer sur le long terme ». Quant au chamois, les petites populations isolées comme celles vivant au-dessus de Chaley et d’Hauteville sont bien fragiles, comme l’a constaté Jean Schatt, un naturaliste qui a étudié une population au-dessus de Nantua durant 31 ans (6).

Le lynx vit et se reproduit dans le Haut Bugey. C’est incontestablement le joyau de ces forêts puisque le massif jurassien peut s’enorgueillir d’avoir la seule population française viable de ce félin. Mais là encore rien n’est jamais acquis en matière de nature et l’homme constitue toujours le principal danger pour le lynx avec les collisions routières et les tirs illégaux. Le loup n’est pas encore implanté en meute dans l’Ain alors qu’il l’est dans le Jura voisin, mais des individus venus du massif alpin voisin fréquentent le Haut Bugey comme en témoigne un animal percuté par un véhicule en septembre 2022 dans une commune située au sud-est d’Ambérieu-en-Bugey.

Au degré d’artificialisation des forêts, il faut ajouter une forte fréquentation humaine liée au tourisme (il y a une station de ski alpin et nordique à Hauteville et sur le plateau du Retord) et à la pratique de la chasse qui pèse sur la quiétude de nombreux animaux. Ces forêts sont parcourues toute l’année car elles sont sillonnées de sentiers pédestres, de circuits VTT, de parcours de trails qui empruntent toutes les zones de crêtes, mais aussi de circuits en raquette et en ski de fond pour l’hiver. En matière de dérangement, je pensais avoir tout vu. C’était sans compter sur un conducteur de quad que j’ai vu foncer à travers des prairies sur un groupe de chevreuils pour les effrayer et les faire fuir en forêt. N’ayant pu voir le chat jaune (surnom du lynx dans le Jura), j’ai pu me consoler en observant un authentique crétin ! La nature ou ce qu’il en reste est devenu le décor du défoulement des individus stressés pour lesquels la performance compte plus que le lien sensible. Dès lors pour les gens soucieux du sort de la nature, se pose la question suivante, que Bernard Boisson exprime ainsi : « Comment retrouver la nature sans la faire reculer ? »

Le marais de Vaux (Ain), ou comment lutter contre la nature pour protéger la biodiversité © J.C. Génot

Pour compléter le bilan sur la naturalité de cette région, beaucoup de prairies sont enrichies avec des engrais chimiques pour un meilleur rendement. Les zones humides, labélisées espaces naturels sensibles par le département, sont jardinées par le conservatoire d’espaces naturels local et font l’objet d’interventions pour maintenir des milieux ouverts contre la dynamique naturelle favorable aux milieux boisés. Ainsi le marais de Vaux (132 hectares) fait l’objet d’une multitude d’activités : élevage (bovin, ovin), fauche, chasse, tourisme avec un sentier périphérique et une passerelle sur pilotis qui traverse le marais d’est en ouest, favorisant ainsi la pénétration humaine sur un site naturellement peu pénétrable, pêche sur l’étang en aval du marais et débroussaillage des prairies marécageuses (autrefois drainées et fauchées régulièrement) pour empêcher le développement des bouleaux et des saules.

Dans le Haut Bugey, seules les friches et les forêts spontanées ont une végétation en libre évolution © J.C.Génot

Finalement, les seuls espaces naturels réellement en libre évolution végétale – mais pas animale car la chasse s’exerce partout – sont les friches et les forêts spontanées éparpillées.

* Ecologue

(1) Collin P. & Ferrez Y. 2015. Le point des connaissances sur la répartition du lichen pulmonaire (Lobaria pulmonaria (L.) Hoffm.) en Franche-Comté. Les Nouvelles Archives de la Flore jurassienne et du nord-est de la France 13 : 45-49.
(2) Martin L. & Thiébault S. 2010. L’if (Taxus baccata L.) : histoire et usage d’un arbre durant la Préhistoire récente. L’exemple du domaine alpin et circum-alpin. In : Delhon C.,
Théry-Parisot I. & Thiébault S. 2010. Des hommes et des plantes : exploitation du milieu et 
gestion des ressources végétales de la Préhistoire à nos jours, Actes des XXXes 
rencontres internationales d’archéologie et d’histoire d’Antibes. Muséum National
 d’Histoire Naturelle, pp. 1-20.
(3) Carte géologique de la France à 1/50 000 BRGM St Rambert en Bugey 3230 Notice explicative de la feuille St Rambert en Bugey à 1/50 000 R. Enay 1982.
(4) Informations communiquées par le chargé de mission aux COFOR de l’Ain pour la filière Forêt-Bois.
(5) Schatt J. 2019. La Gélinotte des bois. Biologie-Eco-Ethologie. Books on Demand. 152 p.
(6) Schatt J. 2010. Le Chamois, Vie et comportement, à travers un suivi des individus et des notes prises sur le vif : 1974-2005. Books on Demand. 110 p.

Photo du haut : dans le Haut Bugey (Ain), la vallée de l’Albarine entaille le plateau d’Hauteville  © J.C. Génot