L’Orge, rivière des villes, le Lot, rivière des champs – Denis Cheissoux – CO2 Mon Amour – France Inter

Deux destinations, les Yvelines et la Lozère, deux rivières, l’Orge et le Lot, et l’eau à préserver en commun.

L’une est urbaine, se déploie sur plus de 50 km, et rencontre 420 000 habitants : c’est l’Orge. Elle naît rurale au sud des Yvelines et plongera citadine dans la Seine près d’Athis-Mons. Cette rivière de moulins, de tanneurs, de blanchisseurs fut ensuite imperméabilisée sous l’impulsion d’une urbanisation francilienne galopante, pollutions comprises. Elle a repris des couleurs grâce au Syndicat de l’Orge regroupant 9 intercommunalités. Son rôle ? La collecte et le transport de ses eaux usées, la gestion hydraulique des cours d’eau, la prévention des inondations, l’amélioration des réseaux d’assainissement, ainsi que la renaturation et la reconquête de la qualité de la rivière, en redonnant sa place aux milieux naturels.

Franck Boittin, directeur général adjoint en charge des milieux naturels du Syndicat de l’Orge, et Angélique Meynier, du Syndicat de l’Orge également, nous guident.

Le Lot est notre seconde rivière. Elle naît près du Mont Lozère et terminera sa course de 485 km à Aiguillon dans le Lot-et-Garonne, après avoir traversé l’Aveyron, le Cantal, le Lot.

François Magdinier, ancien président de la fédération de pèche de Lozère, en parle avec amour, rondeur, appétit en fin connaisseur des rivières qu’il est. Il connaît le chant et les odeurs de ces eaux du Lot naissant.

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