Nous sommes en haut de la pyramide du vivant, non parce que nous la dominons par notre intelligence, nos technologies et notre science, mais parce que nous sommes dépendants pour exister des espèces végétales et animales qui nous ont précédées – la biodiversité -, et que si celle-ci s’effondre, nous disparaissons nous aussi. En raison de l’artificialisation anthropique de la Terre et de la croissance illimitée de l’espèce humaine sur une planète aux ressources limitées, le déclin de la pyramide du vivant est mathématique et ses effets rapides sont déjà évidents. Il est grand temps de changer de paradigme, l’homme n’est pas le maitre de la nature.
Un préalable biologique fondamental et impératif à notre existence, LA PHYTODEPENDANCE ABSOLUE DU REGNE ANIMAL, n’est pas pris en compte par les concepts officiels de la sécurité et les réglementations. Un animal ou un humain est incapable d’assurer les fonctions primaires qui permettent son existence et sa protection, produire de la matière organique et de l’énergie métabolique à partir du milieu inerte, produire de l’oxygène, des écosystèmes producteurs et protecteurs du vivant, puisque ces fonctions sont assurées par les végétaux.
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