Humain Non-humain. Repenser l’intériorité du sujet de droit, sous la direction de Géraldine Aïdan et Danièle Bourcier

Aujourd’hui, on commence à attribuer des droits à des non-humains : des animaux, des arbres, des entités telles que des rivières. Bientôt, on en attribuera peut-être également à des robots. Une transformation radicale de notre droit, jusque-là largement anthropocentré. Cette évolution pose de nombreuses questions. Elles interrogent d’abord sur la manière dont on considère ces entités. Leur reconnaître des droits, c’est d’abord leur reconnaître une forme de vie intérieure et de complexité. Une conception qui, par exemple, appliquée aux plantes n’est pas dénuée d’anthropocentrisme. Comment reconnaître l’altérité ? Peut-on parler de souffrance végétale comme on parle de souffrance animale ? Tel est le sujet de réflexion que nous propose la philosophe Florence Burgat. A ses côtés d’autres intellectuels nous invitent à réfléchir comme Catherine Lenne et Bruno Moulia, spécialistes de la physiologie végétale, Michel Benasayag, philosophe et psychanalyste… Un livre qui nous incite à sortir de nos cadres de pensée habituels, co-dirigé par Géraldine Aïdan, dont on peut réécouter l’intervention lors du colloque Quels droits pour les plantes organisé par les JNE en mars 2021.


Éditions LGDJ, 224 pages, 35 € – www.lgdj-editions.fr
Contact presse : Vincent Simoulin – vincent.simoulin@univ-tlse2.fr
(Carine Mayo)