La lutte biologique au jardin


À la fois jardinier et entomologiste, Vincent Albouy n’en est pas à son premier ouvrage sur la question. Celui qu’il nous propose ici, simple et léger, s’articule en deux parties. La première présente la lute dite passive, qui consiste à favoriser les auxiliaires sauvages. Coccinelles, syrphes ou chrysopes dévoreurs de pucerons, mouches tachinaires ou mésanges s’attaquant aux chenilles, ou encore moineaux, hérissons, chauves-souris… à chaque fois, il est précisé quelle aide on peut attendre de ces alliés du jardinier, et comment les recruter à son service. La deuxième partie aborde la lutte biologique active, qui consiste à introduire des auxiliaires d’élevage. Il existe aujourd’hui de nombreuses espèces disponibles dans le commerce et sur Internet, qu’il faut relâcher près des ravageurs dès réception du colis. Cela va du bacille de Thuringe (contre les chenilles) à la coccinelle de Montrouzier en passant par le nématode des vers blancs, l’acarien des tétranyques ou la punaise ténébreuse. Un livre utile pour jardiner en évitant l’usage des pesticides chimiques.

Editions Quæ, 104 pages, 18 € – www.quae.com
Contact presse : Josiane Guillemot. Tél. : 01 30 83 34 43 – guillemo@versailles.inra.fr
(Marc Giraud)