Quand la nature inspire la science


Il est question dans ce livre de biométisme, un gros mot qui veut tout simplement dire imitation du vivant. Nombreux sont les chercheurs aujourd’hui qui observent et étudient certaines particularités des plantes et des animaux pour s’en inspirer et créer de nouvelles technologies ou améliorer celles qui existent déjà.

Tout le monde sait que c’est en observant la guêpe que le chinois Cai Lun a inventé le papier dès le Ier siècle de notre ère et que c’est en débarrassant la fourrure de son chien des graines de bardane que l’ingénieur suisse George de Mestral a eu l’idée du fameux velcro mais on sait moins que c’est la chenille arpenteuse qui est à l’origine du moteur optique des montres à quartz ! Mat Fournier fait le point sur ce sujet très riche et sans doute inépuisable.

Si le biométisme intéresse de plus en plus les chercheurs et les industriels, c’est que la nature pourrait apporté des réponses à deux des problèmes les plus cruciaux du moment : la préservation de l’environnement et la rareté de l’énergie. Mais malgré les avancées scientifiques quelquefois vertigineuses, certains secrets perdurent. Le fil de soie de l’araignée est « le graal du biométisme » et c’est tant mieux. A noter aussi, les magnifiques photographies réalisées par Yannick Fourié spécifiquement pour l’ouvrage ainsi que sa superbe mise en page.

Plume de carotte, 154 pages, 35 € – www.plumedecarotte.com
Contact Presse : Camille Carlier. Tél. : 06 60 67 52 76 – camille.carlier@questiondegout.net
(Danièle Boone)